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Affichage des articles du avril, 2015

La fille de l'air (27)

N'hésitez pas à vous abonner à la newletters pour être averti automatiquement dès qu'un nouvel article est publié ! Résumé des épisodes précédents :  Eyma veut venger la mort de sa famille, elle est bien décidée à en finir avec la sorcière rouge et sa justice ! Ara, de son côté, après avoir tenté une première fois de tuer Eyma sans y parvenir, décide de lui laisser soixante jours pour lui prouver que leur famille vaut la peine d'être sauvée. Ce jour-là, alors qu'elle rentrait à ce quelle appelait désormais "la maison", elle trouva toutes ses sœurs autour d'une gamine qu'elles avaient invité. "La maison", c'était un lieu qui existait et qui n'existait pas en même temps. C'était un rêve qu'elle avait transformé en lieu. Elle ressemblait à une grande maison (elles étaient très nombreuses, il fallait bien que chacune ait sa chambre !) comme celles qu'on voit dans le Sud, avec du lierre qui grimpe sur les murs

Dies Contemptio (18)

#Up !  Résumé des épisodes précédents : Ara a fait disparaître Eni et a maudit Eyma, qui a soixante jours pour prouver que leur famille n'est pas coupable et stopper la folie meurtrière d'Ara avant d'avoir le cœur dévoré par un dragon. Celle-ci avait trouvé une piste à cette insoluble énigme quand elle se retrouve étrangement enlevée par un comité de femmes en blanc, dont la colère n'a d'égal que celle d'Ara. Autour d'elle, une assemblée. Il n'y avait que des femmes, plus ou moins jeunes, plus ou moins belles, mais elles avaient toutes un point commun : elles étaient en colère. L'assemblée discutait vivement. Eyma entendit, pêle-mêle, les mots torture, pendaison, malédiction, et bien d'autres encore du même genre. Visiblement, elle était au cœur de la conversation. Eyma ne savait pas quoi faire. Qui étaient toutes ces femmes ? Que voulaient-elles ? Elle allait ouvrir la bouche quand une voix tonitruante lui coupa

Épiphanie (1)

L'épisode a été augmenté, n'hésitez pas à revisiter la page pour lire la suite ! L'air était sec, on entendait les oiseaux chanter dehors, il y avait dans l'air un parfum léger et agréable. Demès sortit dehors, elle en était sûre, le printemps était là. Elle passa sa main dans l'herbe, elle la sentait grasse, reposée par l'hiver, prête à se pousser pour laisser sortir marguerite, pâquerettes, pissenlits et violettes. Un léger frisson entre ses doigts lui fit même deviner la présence de quelques fourmis, parties en éclaireuses. Après un hiver si froid, le soleil sur sa peau était si doux, si chaud... C'était sûr, le printemps était là ! Elle allait ôter son vieux gilet de laine quand sa mère l'attrapa par le bras :  « Non, non, il ne fait pas encore assez chaud ! le printemps, ce n'est pas pour tout de suite ! » Elle n'aimait pas quand sa mère lui faisait ce genre de remontrance. Elles savaient parfaitement toutes les deux que Demès sent