Dies Contemptio (10)

C'est le dixième épisode de Dies Contemptio ! Joyeux anniversaire !
Aller ! Offrez-lui un petit cadeau ! Je suis sûre qu'un +1, un j'aime ou même un commentaire ou un partage lui fera très plaisir, si lui vous a fait plaisir ! =O

Résumé des épisodes précédents :
Eyma est la fille d'un riche seigneur, mais toute sa famille a été décimée par une magicienne qui a perdu la raison : la sorcière rouge. Elle cherche à se venger et a demandé à un devin à être introduite aux arcanes mystérieuses de la magie. L'initiation terminée, Eyma est allée voir ce dont elle était capable et en courant dans les nuages elle a croisé la sorcière rouge. En la suivant, elle perdit sa trace mais elle trouva Eni, de qui elle veut se faire l'acolyte pour tenter d'arrêter la sorcière rouge sans bain de sang. Enfin, c'est ce qu'elle lui a dit...



Ils continuèrent à discuter, pendant un assez long moment. Eyma, à son grand étonnement, réussi à mentir du début à la fin sur sa véritable identité. Éni croyait naïvement à son histoire de fille de paysan recueillie après la guerre par un oncle. Elle lui dit qu'elle avait fugué parce qu'il la battait. Elle voulait se réfugier dans cette ville car son oncle y avait des dettes, elle était sûre qu'il n'y mettrait pas les pieds. Elle avait entendu parler de la sorcière rouge sur le chemin, et toutes ces histoires... c'était terrifiant
Elle avait bien réfléchit et elle se disait qu'on ne pouvait pas laisser les choses comme elle étaient, qu'il fallait faire quelque chose. Et d'ailleurs, la première personne qui devrait s'en occuper ne s'en occupait pas. Eyma remarqua en elle-même d'un seul coup que le roi n'était jamais intervenu dans cette histoire et que les exploits de la sorcière rouge se répandait uniquement par le bouche-à-oreille.
- Le roi est le cousin d'Ara. Il n'ose pas intervenir parce qu'il la voit comme une envoyée des dieux... Mais est-ce que les dieux peuvent réellement laisser une chose pareille se produire... ?
De toute façon, heureusement qu'il n'avait pas envoyé l'armée pour la tuer pendant son sommeil, parce que la sorcière rouge ne méritait pas de mourir pour autant. Eyma se détestait lorsqu'elle disait ça, mais elle voulait arriver à ses fins. Ils devaient la trouver et la convaincre d'arrêter. C'était la meilleure chose à faire.
Le lendemain, quand ils se préparèrent à partir, Éni fit pour la première fois démonstration de ses talents. Eyma le regarda faire un cercle avec des yeux émerveillés. Elle lui demanda comment c'était possible, comment il faisait.
- C'est... comme un fleuve qui coule ? C'est naturel et c'est une force et c'est la mienne et c'est celle du monde... Je pose un barrage et l'eau coule dans les rizières. Je relâche tout et une ville est détruite....
Eyma en pris bonne note. Elle se promit d'essayer plus tard. Elle retenait ce fleuve depuis qu'elle avait décidé de ne rien dire. Elle le retenait pour ne pas se trahir. Éni disait force, Eyma disait élan, et elle sentait qu'elle en avait un peu trop pour que ce ne soit pas dangereux. Enfin, surtout pour sa couverture.
Le plan était d'arriver rapidement à la ville toute proche et d'attendre qu'Ara se montre. Éni avait le sentiment qu'elle n'était pas loin et ce château n'avait pas encore été attaqué. Eyma ne pouvait pas donner raison à ce sentiment en lui disant qu'elle avait suivi la sorcière rouge jusqu'ici.
Quelque part, elle s'en voulait de lui mentir, de l'utiliser comme ça, mais elle savait, à sa façon de parler d'elle, qu'il ne la laisserait pas la tuer, alors elle ne pouvait rien dire. Elle était désolée pour lui, mais rien ne pouvait justifier que quelqu'un d'aussi dangereux continue à vivre impunément. La sorcière rouge devait être stoppée. Elle n'était pas la justice, elle ne pouvait pas décider.
Ils allèrent voir le seigneur du château. Ils lui expliquèrent. Ils prévinrent un maximum de gens de la possibilité d'une attaque et leur dirent de se tenir sur leurs gardes. Ils se proposèrent même pour arrêter la sorcière rouge.
À leur demande, le comte du château éclata d'un rire gros et gras. Une chope à la main, une fille sur les genoux, il attendait la sorcière rouge fermement. Les gardes reprirent le rire du seigneur. Et les domestiques celui des gardes. De son trône, le gros homme se pencha sur Éni et Eyma et leur dit qu'il n'avait pas besoin de leur aide, pas plus que celle des bardes qui effrayaient la populace dans les tavernes avec leurs récits miteux. Il leur disait de partir gentiment et que si jamais on les revoyait dire ce genre de choses dans les rues, il serait beaucoup moins clément.

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